Malgré une qualification difficile qui l’oblige à partir cinquième, le pilote suisse remporte son second E-Prix de la saison devant Lucas Di Grassi et Jérôme D’Ambrosio.
17 monoplaces prennent le départ puisque la voiture de Jacques Villeneuve est trop endommagée pour prendre le départ après le crash des qualifications. Les fanboosts sont attribués à Vergne, Sarrazin et Bird.
Au départ les voitures impaires s’envolent plus facilement avec Bird, Buemi et Abt qui gagnent une position chacun aux dépens de Duval, Di Grassi et Prost. Le départ ne voit pas d’incidents sérieux arriver jusqu’au troisième tour et à la crevaison de Senna qui est le premier pilote de Formule E à changer de pneus.
Après avoir dépassé Duval au quatrième tour, Buemi prend l’avantage sur D’Ambrosio pour la tête de la course tandis que Di Grassi dépasse Bird pour le gain de la troisième place. Senna qui n’en finit plus avec ses problèmes heurte le mur au douzième tour, n’en pouvant plus avec sa roue et sa première voiture.
La fenêtre des arrêts aux stands s’ouvre au tour 17 avec Abt, Sarrazin, Turvey et Senna tandis que le top 7 s’arrête un tour plus tard. Les Dragon s’arrêtent plus longtemps que Di Grassi qui s’intercale entre les deux monoplaces mais c’est Sam Bird le grand perdant de ces arrêts aux stands puisqu’il est contraint à s’arrêter en plein milieu de la ligne de départ arrêté, la technologie le trahissant.
Cet incident provoque le seul Full Course Yellow de la course au grand mécontentement de Buemi qui perd l’avantage qu’il avait creusé sur Di Grassi.
Au vingt-cinquième tour, Vergne utilise son fanboost pour passer Sarrazin et rentrer dans les points alors qu’il partait dernier. Turvey écope lui d’un passage par la voie des stands pour un changement de voiture trop rapide. Senna abandonne au trentième tour.
Vergne, galvanisé par une bonne fin de course tente de passer Piquet dans les derniers tours et après plusieurs manœuvres musclées et plusieurs touchettes, Piquet en fait trop dans le dernier tour et perd le contrôle dans le mur.
Buemi gagne ainsi la course sous drapeaux jaunes devant Di Grassi et D’Ambrosio. Le Suisse est également l’auteur du meilleur tour en course et cette performance lui permet de reprendre la tête du championnat.
