Selon la patronne adjointe de l’écurie Williams, la F1 a un besoin pressant de réglementation en matière de coûts. Si rien n’est fait, la catégorie reine du sport automobile souffrira d’ « importants dégâts » a-t-elle dit.
Une semaine seulement après la réunion entre équipes qui s’est tenue à Londres le 1er mai, Claire Williams a expliqué à Autosport les risques qui menaçaient la F1 si rien n’était fait pour mieux réguler les coûts générés par le sport.
La directrice adjointe de l’écurie Williams a averti que la F1 risquait de se causer d’ “importants dégâts” et que quelque chose devait être fait rapidement.
Selon elle, la situation actuelle est “critique”. « Cela fait longtemps que nous en parlons mais nous n’avons pas du tout avancé, c’est très décevant » a-t-elle expliqué.
Rappelant que certaines equips étaient réticentes à l’idée d’une réglementation sur les coûts, Williams a expliqué que « nous (les équipes) sommes tous responsables de la protection de notre sport mais aussi des équipes qui sont en F1 depuis longtemps ».
Elle a aussi reconnu que certaines écuries n’accepteraient jamais la mise en place de plafonds de dépenses mais qu’il ne s’agissait pas de la seule issue possible.
« Que pouvons-nous faire d’autre ? Faire attention aux réglementations techniques et sportives pour voir si nous ne pouvons pas abaisser les coûts par leur biais, cette partie du travail n’est toujours pas achevée » a-t-elle raconté.
Williams a aussi tenu à rappeler qu’il y avait encore beaucoup à faire sur le terrain, « Je ne pense pas que nous ayons trouvé une réponse sur le sujet, cela demande beaucoup d’application afin que l’essence du sport ne soit pas affectée.”
Elle a également ajouté “Williams travaille très dur pour continuer à faire avancer les choses et pour que la conversation reste au premier plan. Nous soumettons souvent des propositions qui permettraient de faire des économies, mais ces dernières doivent être significatives » avant de rappeler qu’il en revient à toutes les écuries de travailler dans cette direction « Nous avons tous obligation, que ce soit le Groupe stratégique, la Commission de la F1 ou la Fia, d’essayer de faire les coûts dans la discipline, puisqu’elle n’est pas viable à l’heure actuelle. »